On arrête de culpabiliser pendant les fêtes !

dans la bio 03 décembre 2020
Les sablés de Markal

Apéritifs en série, repas à rallonge, menu de six plats… Les repas s’enchaînent durant les fêtes ? Cette année, c’est décidé, on arrête de culpabiliser pour mieux profiter. Trouver l’équilibre se passe, aussi, dans la tête : moins de frustration, plus d’écoute et à vous les fêtes de fin d’année sereines !

Relativiser sans culpabiliser, c’est possible

Le véritable fléau des fêtes n’est pas sur la table, mais dans la tête. La culpabilité est auto-infligée, elle engendre stress et privation, qui poussent à manger plus, à stocker plus, à culpabiliser plus… Pour briser le cercle vicieux, lâchez du lest et rangez la balance. Les fêtes ne durent pas toute l’année, vous avez mérité de profiter sans culpabiliser, d’autant que les fameux kilos d’après-fêtes sont souvent dus à la rétention d’eau et aux excès de nourriture non évacués. Quelques jours sans excès suffisent à les faire disparaître naturellement.

Il ne s’agit pas pour autant d’oublier toute prudence, simplement de ne pas se gâcher les fêtes pour quelques excès aux effets temporaires. La vraie bienveillance s’applique à tous, y compris à vous, déculpabilisez ! Une astuce en plus ? Mangez en pleine conscience. Mâchez, concentrez-vous sur les saveurs et savourez chaque bouchée, vous mangerez moins tout en profitant plus et en digérant mieux.

S’organiser pour éviter de culpabiliser

Moins culpabiliser, c’est aussi s’organiser pour limiter les occasions de s’en vouloir. Si vous êtes en charge des repas de fête, prenez le temps de bien choisir les recettes afin de maîtriser au mieux le menu. Par exemple ? Remplacez une partie des petits fours apéritifs par des crudités et réduisez la taille de l’entrée pour alléger la facture calorique. Privilégiez les aliments complets en accompagnement et les herbes aromatiques dans les plats, deux options facilitant la digestion. En fonction de vos goûts et des attentes des invités, pensez également à augmenter les doses de légumes, à remplacer la bûche au beurre par une bûche glacée, les pommes de terre par des patates douces, etc.


Quant au planning, gérez autant que possible les invitations afin de vous ménager des temps de récupération, plutôt que d’enchaîner déjeuners et dîners. Entre les repas, prévoyez léger, option buffet plutôt que vrai plat afin que chacun puisse composer son assiette selon sa faim. Quoiqu’il arrive, restez attentif à votre organisme et à vos sensations : apprendre à s’écouter pousse à dire non spontanément, plutôt que par culpabilité.

Et si on équilibrait plutôt que de culpabiliser ?

Il existe une raison logique de relativiser pour éviter de culpabiliser pendant les fêtes : l’équilibre alimentaire se fait sur une semaine, pas sur une journée. Et la méthode est particulièrement simple, puisqu’il suffit d’attendre le retour de la faim avant de repasser à table ! Savourez le repas sans culpabilité puis patientez jusqu’aux premiers gargouillis avant l’apéritif suivant, vous rétablirez naturellement l’équilibre. 


Entre les deux, buvez eau ou tisane pour faciliter le drainage, et bougez. Profitez d’une marche au grand air en famille, sortez le chien, rangez la maison ou détendez-vous sur un tapis de yoga. Sans oublier qu’à plusieurs, il est toujours plus simple de se motiver… Dans tous les cas, oubliez la diète pré ou post-fêtes, vous éviterez frustration, privation et culpabilité avec un retour à l’équilibre parfois plus lent, mais bien plus durable. Il ne nous reste qu’à vous souhaiter de belles fêtes de fin d’année !